Le Télégramme - ROSCOFF -5 novembre 2010
Cimetière du Vil. - Précisions de l'ASSR
L'Association de sauvegarde des sites de Roscoff (ASSR), à la suite du jugement prononcé par le tribunal administratif de Rennes du 14 octobre 2010, nous a adressé le texte suivant:
«Le conseil d'administration de l'ASSR s'est réuni, le 2 novembre, sous la présidence de Pierre-Marie Guastavino, afin d'examiner le jugement prononcé le 14 octobre 2010 par le tribunal administratif de Rennes au sujet de la demande d'annulation de la décision prise le 18décembre 2009 par le conseil municipal de Roscoff afférente au cimetière du Vil. Il relève avec intérêt que les juges rappellent à tous que les inhumations y sont toujours possibles contrairement à ce qu'il a été laissé croire jusqu'alors.
En l'espèce, dans les caveaux de famille à concurrence des places disponibles. Ce qui signifie que toute interdiction directe ou indirecte d'inhumation n'aurait aucune base légale et serait donc arbitraire. Ce droit ne deviendrait caduc que si le sol était, dans l'avenir, affecté à un autre usage après qu'il fut reconnu - ce qui n'est pas le cas à ce jour - d'utilité publique.
En revanche, il déplore qu'une évidence n'a pas été reconnue: le cimetière maritime du Vil constitue dans sa globalité un monument remarquable digne d'être, en cette qualité, préservé. Il constitue, en effet, un ensemble identitaire de la ville de Roscoff que chacun devrait avoir pour souci de maintenir. Et au-delà par respect et en hommage pour tous ceux qui y sont inhumés et qui ont contribué par leur intelligence et leur travail à faire de Roscoff une cité de caractère.
L'ASSR continuera à œuvrer pour que cette qualité de Cité de caractère ne soit pas retirée à Roscoff».
Ouest-France – Roscoff – 5 novembre 2010
Fermeture du cimetière du Vil :
Sauvegarde des sites réagit
L'association de Sauvegarde des sites de Roscoff (ASSR) s'est réunie sous la présidence de Pierre-Marie Guastavino, qui a examiné le jugement prononcé le 14 octobre par le tribunal administratif de Rennes, au sujet de la demande d'annulation de la décision prise le 18 décembre 2009 par le conseil municipal de Roscoff, par rapport au cimetière du Vil. Le conseil d'administration « relève avec intérêt que les juges rappellent à tous que les inhumations y sont toujours possibles, contrairement à ce qu'il a été laissé croire jusqu'alors. En l'espèce, dans les caveaux de famille à concurrence des places disponibles. »
Et de continuer : « Ce qui signifie que toute interdiction directe ou indirecte d'inhumation n'aurait aucune base légale et serait donc arbitraire. Ce droit ne deviendrait caduc que si le sol était, dans l'avenir, affecté à un autre usage après qu'il fut reconnu - ce qui n'est pas le cas à ce jour - d'utilité publique. »
En revanche, l'association « déplore qu'une évidence n'ait pas été reconnue : le cimetière maritime du Vil constitue dans sa globalité un monument remarquable digne d'être, en cette qualité, préservé. » ,l constitue « un ensemble identitaire de la ville de Roscoff que chacun devrait avoir pour souci de maintenir. Et au-delà, par respect et en hommage pour tous ceux qui y sont inhumés et qui ont contribué par leur intelligence et leur travail à faire de Roscoff une cité de caractère. »
Et de conclure : « L'ASSR continuera à œuvrer pour que cette qualité de cité de caractère ne soit pas, à cause d'actions inopportunes, retirée à Roscoff. »